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Kate Lynn.

26 septembre 2010

TERMINALE ( quand on y repense, c'est assez angoissant comme mot non ? )

Bon.
Me voilà donc en Terminale.
Comment dire ? Je suis littéralement submergée de travail.
Pour faire simple, je ne vois plus le Soleil du Dimanche. Ce jour est maintenant synonyme d'enfermement, de supplice et d'ennuis profond.
Tout ça pour dire que je retournerai bien en primaire. Tu vois, les jours où on te demandais juste de savoir écrire ton nom pour pas perdre ton dessin. Tu t'en souviens hein ?
C'est loin, et pourtant c'est le genre de souvenirs qui me resteront à jamais. Des moments de bonheur pur.
Personnellement, je ne me souciais de rien. Absolument RIEN.

Alors quoi ? C'est désagréable de grandir ?
Non, pas vraiment. Le plus dur, c'est de se souvenir des ces moments passés qu'on ne revivra plus.

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6 juillet 2010

Et puis, on peut essayer de voir le positif ?

Libération.
Nous voilà sauvés et en un seul morceau. Enfin, tout est relatif...
On se dit qu'on va se manquer pendant ces deux longs mois, mais l'impatience nous colle à la peau.
Sérieusement. Comment ne pas se languir de ces beaux jours ? Tu sais cette période durant laquelle l'utilisation d'un montre est plus que superflue. Ces moments où tu te dis que tu es exactement là où tu devrais être, et que tout est à ta portée.
Et puis, tout s'adoucit. Les engueulades avec l'autorité parentale diminues, les minis coups de blues disparaissent. On se sent belle, non mieux même : On est belle. Enfin tous les clichés possibles et imaginables !
Juste le soleil qui remplit nos têtes.

6 juillet 2010

On y est.

    Et voilà, ça y est. On se retrouve seuls comme des idiots, avec la vie et le temps qui défile, avec nos rêves prêts à se briser dans nos mains. Notre amitié qui va forcément commencer à s'effilocher, le monde des adultes qui s'essuie les pieds sur nos illusions, nos souvenirs qui nous aveuglent.
L'avenir qui nous tend des bras plein d'échardes.
Les cœurs gorgés de nostalgie, prêts à exploser.
Nos pensées en vrac, nos projets... Tout ce bordel, du bordel, partout.
Toutes ces questions, tous ces coups qu'on sait qu'on va se prendre en pleine face.
    Voilà. C'est maintenant. Le premier jour du reste de nos vies.
On doit réapprendre à marcher, sur nos pattes maladroites, avec nos carapaces, nos petits sentiments qui ont été si longtemps protégés, nos mains qui se sont si longtemps serrées.

17 juin 2010

On s'éloigne là.

Bon Dieu, que c'est dur. Tu sais, se souvenir qu'on est seule.
Bien sûr il y aura toujours un débile pour te sortir cette stupide phrase : " Mieux vaut être seul que mal accompagné ! " Chut. Arrêtez tous vos CONNERIES .
Rien est mieux. Les deux sont atroces mon ami.
     Quand on est seule, on se sent nulle pour tout. Oui, après tout on à personne pour nous dire qu'on est jolie, ou qu'on fait bien les choses... Voilà. Je suis arrivée au stade où on se dit que tout est la faute de notre céliba. Ridicule.
Pour faire court, toute célibataire endurcie passe par trois phases bien distinctes avant de pouvoir bénéficier dudit statut.
     Premièrement, la recherche effrénée du Jules de nos rêves. Nous appellerons cette phase " L'innocence éphémère". On se fait belle, on séduit.
Mais rien ne dur, rien de satisfait.
     En deuxième le laisser-aller. Tu sais, la période " Laissons faire le temps. Il viendra, je n'ai qu'a l'attendre! ". Pauvre fille... Son petit nom à elle c'est " Naîveté en puissance ". Phase qui est d'ailleurs très souvent accoutumée de faux espoirs qui nous piquent gentillement le coeur. Tu vois, ces petits piques comme des aiguilles qui s'acharnent sur ton moral. Les enfoirés.
     Et enfin, le je m'en foutissme ( ou du moins, tu essayes ). La période " Oui bon, j'ai personne, mais je suis très bien comme ça ! ". Aie. C'est : " Le voilage de face suprême ". Accompagnée de phases de déprime. Puis de " Mais merde à la fin ! J'ai besoin de personne ! ". Hahaha, fais moi rire.
Pourquoi j'en suis arrivée là ? Parce que en ce moment, j'ai le courage de rien faire. Je veux des vacances, de bonnes vacances.

ON LE TROUVE Où LE COURAGE ?

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Kate Lynn.
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